DRENGE – Drenge (2013)
De qui parle-t-on ? :
Duo Anglais composé des deux frères Loveless, Eoin et Rory.
De quoi parle-t-on ? :
Grunge à l’ancienne, pas celui « tranquille » de Pearl jam ou le flamboyant de Nirvana, plutôt celui de Soundgarden ou des déjantés Mudhoney.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Rock noisy plutôt rythmé, très adapté au Headbanging et au Air guitar.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Ce style bruyant peut nécessiter plusieurs écoutes, mais des morceaux comme Backwaters ou Bloodsports accrochent d’emblée les amateurs du genre.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Fait fuir irrémédiablement tous les non initiés.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Rock sans concession ni fioriture, qui file à toute allure, bien adapté au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Depuis qu’ils ont découvert, grâce aux White stripes, qu’il était possible de faire du rock à deux, Les frères Loveless s’en donnent à cœur joie. Cet opus éponyme aurait pu sortir au début des années 90, lorsque le Grunge était à son apogée, mais vingt ans ont passé et les membres de Drenge étaient à peine nés à cette époque. Comme Jack White, ils s’inspirent et délivrent intelligemment le Garage rock crasseux et bruitiste de cette période en revisitant au passage les racines du Blues-rock.