FEVER RAY – Fever ray (2009)
De qui parle-t-on ? :
Projet solo de la chanteuse Suédoise Karin Elisabeth Dreijer Andersson par ailleurs moitié, avec son frère, du groupe Electro The Knife.
De quoi parle-t-on ? :
Electropop poisseuse et sombre, sorte de Cold-wave sous Lexomil.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Chansons torturées et assez lentes plutôt dédiées à l'écoute.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Il faut du temps et être dans de bonnes dispositions pour rentrer dans la mélancolie de cet enregistrement. Après la première écoute, il peut se passer un long moment avant qu'on ait envie d'entendre à nouveau ce disque.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Musique à tendance cafardeuse trop spécifique pour plaire au grand public même si l'utilisation de If I had a heart dans la série Vikings a remis un coup de projecteur sur cet opus.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
La musique très monocorde est comme un ronronnement continu où la voix de Karin Elisabeth Dreijer Andersson, pourtant assez aigue, est parfois à peine perceptible. En format compressé, on peut avoir l'impression d'entendre seulement le bourdonnement de cette musique.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il a tourné en boucle sur ma platine
Ceux qui ont vu cette année la série Vikings auront certainement remarqué la musique obsédante du générique d'ouverture accompagnant, apparemment, une bataille navale assez sanglante filmée sous l'eau. If I had a heart, morceau angoissant s'il en est, complète parfaitement ces images d'une époque apocalyptique où les bains de sang étaient monnaie courante. Déjà repérée dans l'excellent groupe The Knife, Karin Elisabeth Dreijer Andersson crée, avec Fever ray, un genre de pop ténébreuse flanqué d'une iconographie de démente. L'ensemble est aux antipodes du caractère festif de The Knife mais permet à cette jeune Suédoise de rentrer dans le cercle très fermé des génies touche-à-tout de la Pop-music.
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