SWELL – Too many days without thinking (1997)
De qui parle-t-on ? :
Trio Américain, formé en 1989, composé de : David Freel, Sean Kirkpatrick et Monte Vallier.
De quoi parle-t-on ? :
Indie Rock influencé par le post-punk du début des années 80 mais que l’on pourrait plutôt qualifier de post-grunge tant le style rappelle les groupes du genre, notamment Pearl jam.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Chansons mid-tempo dont les gimmicks répétitifs nous incitent à tapoter des pieds.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Throw the wine, What I always wanted et Fuck even flow sont des singles à la puissance incroyable qui, malheureusement, n’ont jamais eu le succès escompté.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Rock mélodique influencé par un grunge qui se serait débarrassé de son côté noisy.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique assez monocorde dont les riffs sonnent plus comme des ronronnements que comme des boucles bruitistes. Pas de problème pour le MP3.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il a tourné en boucle sur ma platine
Je me souviens d’un concert de Swell en 1998 à Villeurbanne au Pezner, petite salle obscure aujourd’hui disparue, je me souviens que Jean-Louis Murat était dans la salle, Je me souviens que tous les membres du groupe étaient complètement « bourrés » à un point tel qu’il fut miraculeux que ce concert ait eu lieu, je me souviens que les pauses entre les chansons étaient d’interminables atermoiements et des tentatives de communications totalement incompréhensibles de la part de David Freel mais ce dont je me souviens surtout c’est qu’à chaque fois, enfin, qu’ils démarraient un titre la magie opérait, la justesse de la musique était là et l’on oubliait tous les désagréments de cette soirée. Cette anecdote pour indiquer que Swell n'est rien d'autre qu'un groupe de rock ordinaire avec ses hauts, cet album en l’occurrence, et ses bas, malheureusement une bonne partie de leurs autres albums. Too many days without thinking, chef-d’œuvre de simplicité et de force tranquille, a été le point d’orgue de la carrière de ce groupe maintenant tombé dans l’oubli.
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