WAVVES – Spun (2025)
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Noisy-rock, punk-rock, garage, shoegazing… quel que soit son genre, la musique du brûlant Spun, nouvel opus des Américains de Wavves, enflamme instantanément tout ce qu’elle touche.
Le combo de Nathan Williams ne change rien à sa formule gagnante. Le voile bruitiste et la fluidité mélodique de l’éponyme Spun reprennent d’emblée les codes de l’indie-rock du Weezer des années 90. Le quatuor de San Diego semble peu se soucier du réchauffement climatique, en ces temps de fortes chaleurs, il fait encore monter la température sur le post-punk endiablé de Lucky Star et de New Creatures. Derrière la furia des notes, le groupe peaufine aussi son esprit harmonique sur les tubes rock addictifs Goner et So Long. A l’instar du punk-rock tonitruant de Busy Sleeping, ce très haut niveau d’intensité, à peine entravé par la langueur de Big Nothing et du terminal Holding Onto Shadows, perdure jusqu’à la fin de ce neuvième album studio.
L’originalité n’est certes pas la première qualité de l’excellent Spun, mais l’énergie déployée par les Wavves suffit amplement à rassasier notre besoin permanent de fulgurance rock.
(8)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2008, axé autour de son fondateur Nathan Williams, accompagné de Stephen Pope, Alex Gates et Ross Traver.
De quoi parle-t-on ? :
Toujours ce noisy-rock échevelé qui rappelle fortement celui pratiqué dans les années 90 outre-Atlantique.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
Une grosse partie de l’album est jouée pied au plancher.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La température devrait être intenable lors des concerts du combo.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Un bel esprit mélodique, mais noyé trop fortement sous un déluge bruitiste.