METRONOMY – Small World (2022)
De qui parle-t-on ? :
Quatuor anglais, actif depuis 1999, emmené par Joseph Mount, accompagné de la batteuse et chanteuse Anna Prior et des musiciens Oscar Cash, Olugbenga Adelekan et Michael Lovett.
De quoi parle-t-on ? :
Les Metronomy reviennent à une pop eighties plus accrocheuse et plus simpliste.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’album baigne dans la mélancolie et ceci se ressent évidemment sur le tempo d’ensemble.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La simplicité harmonique implique forcément la très grande musicalité…
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Ce nouvel opus contient encore quelques singles qui devraient faire le bonheur du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Pop aérienne et directe qui n’est pas trop impactée par les méfaits de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Contrairement à ce que sous-entend le titre de leur nouvel album, le trop court Small World, les Metronomy concoctent une pop radieuse destinée à conquérir le grand monde.
L’inquiétude était pourtant de mise lorsque l’avant-coureur It’s Good To Be Back était sorti, mais fort heureusement derrière cette electropop trop policée et un brin racoleuse, ce septième opus recèle bien des merveilles. Quelques notes de piano et la voix mélancolique de Joseph Mount, et le précieux Life And Death embarque déjà l’auditeur dans un questionnement métaphysique sur le bien-fondé de l’existence. L’entrain de la pop eighties vient ensuite enchanter les arpèges de l’accrocheur Things Will Be Fine. Ces nouvelles mélodies sont plus directes, utilisant plus facilement les « classiques » guitare, basse, batterie, plutôt que les effets synthétiques. Cette humilité harmonique attise la féérie pop de Loneliness On The Run, de Love Factory, ou encore de l’enjoué Hold Me Tonight, titre partagé avec l’ébouriffante chanteuse des Britanniques de Porridge Radio, Dana Margolin.
Le brillant Small World est un album de retrouvailles, entre les membres du groupe tout d’abord trop longtemps isolés par les événements que tout le monde connait, entre ce même groupe ensuite et très bientôt son public, et enfin avec ce que les Metronomy savent faire de mieux, la très haute luminosité pop…