De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 1996, composé de Chris Martin, Guy Berryman, Jonny Buckland et Will Champion.

De quoi parle-t-on ? :

Chassez le naturel, il revient au galop ! Coldplay reprend la pop mainstream et mièvre d’avant Everyday Life.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Une moitié de l’album fera le bonheur des pieds des auditeurs.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Style fédérateur parfait pour les grandes communions avec le public.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Il suffit de voir le nombre de lectures sur les plateformes de streaming pour comprendre que les millions de fans ne se soucient guère des états d’âme des critiques musicaux…

Qualité audiophile :  

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé 

Style hautement synthétique qui ne souffre pas du moule de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire (4)

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

L’embellie d’Everyday Life était donc de courte durée. Avec Music Of The Spheres, les Coldplay retombent sans vergogne dans leurs travers populistes.

Dans leur quête effrénée d’universalité, les Britanniques commettent une nouvelle fois l’irréparable. Styliser les titres de ses chansons avec un dessin de planète ou le symbole infini n’aide évidemment pas à faire preuve d’humilité et à garder les pieds sur terre. Les pompeux et dansants Higher Power et My Universe mettront bien sûr en transes les hordes de fans, mais où se cache la nouveauté dans ces harmonies tubesques mille fois entendues ? Et ne parlons pas de l’insupportable ballade avec l’américaine Selena Gomez, tout juste bonne à appâter les ados libidineux. Un ou deux morceaux font toutefois illusion dans ce marasme ambiant, le rock de People Of The Pride et peut-être le langoureux et très long Coloratura.

Pour ne pas donner l’impression de tirer en permanence sur l’ambulance et surtout éviter les monceaux d’injures et de quolibets des innombrables adorateurs, sachez que Music Of The Spheres, sauf incroyable miracle, sera le dernier album de Coldplay critiqué sur ce blog.

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