VILLAGERS – Fever Dreams (2021)
De qui parle-t-on ? :
Groupe irlandais, actif depuis 2008, fondé par le multi-instrumentiste et chanteur Conor O’Brien, accompagné des musiciens Danny Snow, Cormac Curran, Gwion Llewelyn et Mali Llywelyn.
De quoi parle-t-on ? :
Dans une constante folk langoureuse, le combo de Dublin effleure une nouvelle fois la perfection harmonique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
La lenteur demeure le principal moteur de ce nouvel opus.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La beauté harmonique est ici portée au pinacle.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le style n’est certes pas dans l’air du temps, mais comment résister devant tant d’élégance.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Difficile de trouver une raison ici d’admettre les tourments de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine (9)
Après la pop aérienne de l’excellent The Art Of Pretending To Swim, les Villagers reviennent aux plaisirs de la folk-music sur le précieux Fever Dreams.
Toujours blotti derrière le songwriting merveilleux de Conor O’Brien, le combo irlandais étale sur ce déjà cinquième opus sa maitrise parfaite de la diversité harmonique. La pop dissonante de l’intro, Something Bigger, et en suivant de The First Day semble hantée par les notes divines du regretté Mark Linkous et de ses Sparklehorse. La délicatesse des cuivres accompagne ensuite le jazzy Song In Seven. Une once d’easy-listening s’immisce alors dans les arpèges solaires de So Simpatico. La mélancolie gagne un peu de terrain sur l’apathique Momentarily, avant que le tempo ne reprenne quelques couleurs sur la pop psychédélique de Circles In The Firing Line et de Restless Endeavour. Ce mélange magnifique de langueur, d’instruments à vent, de piano, et de voix céleste élève tout bonnement ce nouvel album au rang de chef-d’œuvre.
Magiciens de l’esthétique musicale, Conor O’Brien et ses Villagers poursuivent avec le fabuleux Fever Dreams leur voyage parmi les étoiles de la galaxie folk-pop.
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