ANIKA – Change (2021)
De qui parle-t-on ? :
Auteure, compositrice et interprète Anglaise, active depuis 2010, de son vrai nom Annika Henderson.
De quoi parle-t-on ? :
Pop synthétique enlevée et monocorde, fortement inspirée par le post-punk et la new-wave des années 80.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Les BPM s’envolent lorsque la britannique aborde la face du minimalisme pop.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’anglaise expose sa maitrise de la mélodie sur une grande partie de l’album.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des hits potentiels avec Change et Never Coming Back, mais une austérité d’ensemble qui ne sera pas du gout de tous les publics.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Pop monocorde et souvent minimaliste qui ne craint pas les tourments de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Plus d’une décennie après son très bon premier album éponyme, la britannique Anika reprend le chemin du studio d’enregistrement avec la pop eighties du superbe Change.
Avec un look qui rappelle vaguement la troublante chanteuse Allemande Nico, autrefois égérie du fantasque Andy Warhol et membre fugace des légendaires Américains du Velvet Underground, la native du Surrey étale sans peur l’origine de ses brillantes inspirations. Finger pies impose d’ailleurs d’emblée une rigueur toute germanique, la pop est métronomique et monocorde, le timbre vocal est austère, et l’alchimie d’ensemble ne cesse de faire valoir sa probante efficacité. La belle Anglaise offre ensuite les meilleures intonations de son chant sur la langueur synthpop des accrocheurs Change et Never Coming Back, et démontre son âpreté dans l’intensité de l’electropop minimaliste de Critical, de Naysayer et de Rights. La pression retombe un peu en fin d’album dans la mélancolie sublime de Wait For Something.
Après ces quelques années de disette, le rougeoyant Change replace enfin la divine Anika au centre du jeu de la pop synthétique.
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