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La Critique Selon Moi
27 juin 2021

GARBAGE – No Gods No Masters (2021)

Garbage - No Gods No Masters

 

 

 

 

  

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Quatuor américain, actif depuis 1993, composé des musiciens Duke Erikson, Steve Marker et Butch Vig, par ailleurs producteur émérite du mythique Nevermind de Nirvana, toujours accompagnés de la chanteuse écossaise Shirley Manson.  

 

De quoi parle-t-on ? :

Rien de nouveau sous le soleil, le quatuor se complait toujours dans l’electro-rock bouillant qui a construit sa légende.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’âge ne semble pas avoir de prise sur l’énergie brute du combo américain.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Malgré la puissance de son rock, le groupe a toujours peaufiné la fluidité harmonique de ses compositions.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Les Garbage ont toujours quelques tubes en réserve pour satisfaire la frange la plus mainstream de leur auditoire.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

La puissance du rock et le groove de l’electro créent une alchimie détonante qui résiste bien aux attaques de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Avec leur septième album studio, No Gods No Masters, les Américains de Garbage sont de retour avec leur livraison habituelle de brûlots electro-rock.

Si les dieux semblent aujourd’hui tourmenter le quatuor de Madison, rien n’altère en revanche l’ardeur de sa foi musicale. Shirley Manson et le club des producteurs sexagénaires plongent d’emblée dans la fournaise rock de The Men Who Rule The World, pamphlet dénonçant la cupidité et la soif de pouvoir des puissants de ce monde. Derrière le constat amer des travers de l’humanité, le combo du Wisconsin ne sort pas de son pré carré harmonique routinier. Ce mélange détonant de riffs incandescents et de baston synthétique se propage sur le sulfureux The Creeps. Sur le langoureux Uncomfortably Me, et plus loin sur la ballade Waiting For God, la belle Shirley fait admirer le côté suave de sa voix. La part féline est quant à elle réservée à la fougue de Wolves, de l’entêtant Godhead ou du crescendo sublime de A Woman Destroyed

Les Garbage ne sont certes plus attendus sur le terrain de l’innovation, mais l’énergie brute émanant de No Gods No Masters suffit largement à rassasier la ferveur rock de leurs fidèles suiveurs.

 

 

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