DJANGO DJANGO – Glowing In The Dark (2021)
De qui parle-t-on ? :
Quatuor anglais, actif depuis 2009, composé de Vincent Neff, Jimmy Dixon, David Maclean et Tommy Grace.
De quoi parle-t-on ? :
Dans la continuité de son précédent opus, Marble Skies, le combo britannique peaufine son inclination pour l’electropop.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
A part sur la ballade The World Will Turn, rien ici n’incitera l’auditeur à s’éloigner de la piste de danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le quatuor cultive aujourd’hui l’art de l’immédiateté harmonique.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Album constitué de moult tubes imparables qui ne devraient pas laisser insensible le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Le propos, principalement electropop, n’est pas altéré par le moule de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
En ces temps de très grande dépression, les britanniques de Django Django décident d’égayer notre quotidien avec l’electropop solaire de Glowing In The Dark.
A l’instar du travail déjà entamé sur Born Under Saturn et sur Marble Skies, le combo londonien cultive une nouvelle fois à merveille la diversité de ses ambiances. Derrière la synthpop évidente et dansante de Got Me Worried, de l’éponyme Glowing In The Dark ou d’Asking For More, le quatuor affiche brillamment sa propension pour le post-punk bouillant sur les tonitruants Spirals et Right The Wrongs, pour le minimalisme électrique sur l’instrumental The Ark, pour le folk sur la ballade The World Will Turn, ou tout simplement pour la pop sur Kick The Devil Out et sur un Waking Up magnifié par la voix fluette de la divine Charlotte Gainsbourg.
Glowing In The Dark, déjà quatrième opus studio, ne révolutionne en rien l’approche harmonique des Django Django, mais son esprit radieux est une bouffée d’air frais salutaire dans ce monde à l’atmosphère nauséeuse.