THE WASH – Just Enough Pleasure To Remember (2020)
De qui parle-t-on ? :
Duo franco-américain composé du chanteur et claviériste David Quattrini et du guitariste Jérôme Plasseraud.
De quoi parle-t-on ? :
Pop-rock enlevé et tubesque dans la veine de la french pop des versaillais de Phoenix.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Si l’album contient quelques ballades, il est assez difficile de résister au rythme sautillant des popsongs les plus enjouées.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
A l’instar de leur principale source d’inspiration, les versaillais de Phoenix, le duo est déjà un maitre dans l’art de la mélodie.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les tubes TwoFace, Strange Gift et Invention pourraient connaitre un beau succès d’estime.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Electropop solaire et aérienne plutôt bien armée pour supporter les affres de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Déjà annoncé par une bonne poignée de singles, le premier album du duo franco-américain The Wash arrive enfin dans les bacs.
A peine l’auditeur a-t-il le temps de s’installer que déjà Just Enough Pleasure To Remember l’entraîne vers la piste de danse avec l’énorme tube indie-pop TwoFace. L’américain David Quattrini et le français Jérôme Plasseraud ne cherchent pas à dissimuler leur principale source d’inspiration, l’ombre bienveillante du combo versaillais Phœnix plane très vite au-dessus de ces arpèges sautillants et solaires. La ballade Summer fait rapidement retomber la fièvre dansante imposée par le début de l’album. Et c’est ainsi qu’est construit Just Enough Pleasure To Remember, dans une continuité mélodique sans faille et une constante recherche de la perfection harmonique, le groupe confronte brillamment l’electropop enjouée de Strange Gift, Natasha, Invention ou Caesar, au folk langoureux de Morning Lights, Holden ou encore Japanese Genius.
Le talent entrevu sur les premiers singles et donc largement confirmé sur la longueur de cet exercice initial. Avec Just Enough Pleasure To Remember, le duo The Wash entre par la grande porte dans le sérail très prisé des orfèvres de l’indie-pop.