FRANKIE COSMOS – Close It Quietly (2019)
De qui parle-t-on ? :
Musicienne et chanteuse américaine, active depuis 2009, de son vrai nom Greta Kline. Elle est la fille des acteurs américains Phoebe Cates et Kevin Kline.
De quoi parle-t-on ? :
Dans la continuité musicale du splendide Vessel, avec cette fois-ci une tendance plus marquée pour l’indie-rock américain des années 90 que pour la langueur du folk.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Malgré une propension plus marquée pour l’indie-rock, le style incite surtout à battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le très très lointain fond noisy n’enlève rien à la fluidité harmonique de cet ensemble.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Sans qu’on l’attende vraiment, style musical qui pourrait générer un succès d’estime auprès du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Indie-rock aérien et monocorde qui ne perd pas son essence en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Nouvelle virée musicale dans l’univers cosmique de l’américaine Greta Kline sur un quatrième opus de rock acidulé, Close It Quietly.
Dans la belle continuité harmonique du fabuleux Vessel, Frankie Cosmos ne prend pas le risque de tout bousculer. Sur un ton assez monocorde, les enjoués et très courts Moonsea, Cosmic Shop, 41st ou autre So Blue, s’enchainent dans la douceur atmosphérique de l’indie-rock. Le chant gracile de la frêle new-yorkaise ajoute de plus une touche de fragilité dans l’articulation de ces nouvelles compositions. Portées par l’étendard shoegaze Even Though I Knew, ainsi s’égrènent, dans le creuset du rock américain des années 90, les vingt-et-unes pépites de ce brillant Close It Quietly.
Le temps de la remise en question n’est pas encore arrivé pour l’américaine Frankie Cosmos, mais avant qu’à l’avenir la routine ne nous gagne, les arpèges féériques de Close It Quietly font une nouvelle fois mouche.