THE CHEMICAL BROTHERS – No Geography (2019)
De qui parle-t-on ? :
Duo anglais, actif depuis 1991, composé de Tom Rowlands et Ed Simons.
De quoi parle-t-on ? :
Pas de grande révolution, mais un style drum’n’bass séduisant qui est aujourd’hui plus dansant que par le passé.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le groupe revient aux bases de la house, une musique simple, directe et évidemment dansante.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le style musical des Chemical Brothers, souvent difficile à appréhender lors des premières écoutes, est ici étrangement accessible.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Got To Keep On devrait permettre au combo de renverser les foules.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
La house est un style de musique urbaine taillé pour encaisser les mésaventures de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Quatre ans après l’indigeste Born In The Echoes, les Chemical Brothers rappellent aujourd’hui ce qui fait principalement l’intérêt de l’electro, son essence première, le dancefloor.
Sur ce neuvième opus studio, construit comme un concept-album, le combo de Manchester retrouve un peu le groove de sa jeunesse. Sur un tempo certes monocorde, les morceaux s’enchaînent sans pauses, sans laisser le temps à l’auditeur de reprendre son souffle. Le robotique Eve Of Destruction impose d’emblée son rythme effréné. La recette musicale n’a pas fondamentalement évolué, mais le duo intègre suffisamment d’ingrédients pour que l’ensemble demeure attrayant et très agréable à l’écoute. Appréciant autrefois les collaborations avec des artistes ayant pignon sur rue (Hope Sandoval, Beth Orton, Noel Gallagher, ...), le groupe préfère aujourd’hui faire appel à un espoir de l’indie-pop, la chanteuse norvégienne Aurora Aksnes, alias AURORA, sur les tonitruants Bango et The Universe Sent Me. L’album contient évidemment son tube imparable, l’agitateur de foules Got To Keep On.
Les Chemical Brothers tirent une nouvelle fois sur cette corde drum’n’bass usée et réarrangée à l’infini, mais le solaire No Geography est malgré tout un album dansant au groove diablement efficace.