JON HOPKINS – Singularity (2018)
De qui parle-t-on ? :
Producteur et musicien anglais, actif depuis 2001.
De quoi parle-t-on ? :
Musique électronique qui oscille entre l’intensité de la drum’n’bass et la langueur de l’ambient.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
La moitié de cet album est un hymne consacré au démon de la danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’ensemble parait de prime abord simpliste et ne révèle son essence harmonique qu’au bout de quelques écoutes.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
La partie hardcore de cette musique devrait surtout plaire à ceux qui se délectent de voir l’aiguille des BPM uniquement dans le rouge...
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Les rythmes synthétiques sont certainement ceux qui s’adaptent le mieux à la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Entre martelage drum’n’bass et effluves ambient son cœur balance. Le londonien Jon Hopkins surfe sur les extrémités de l’electro sur un monumental cinquième album studio.
Le DJ britannique devenu star offre au monde ce Singularity découpé en deux parties distinctes. Cinq titres, dont les surpuissants singles Emerald Rush et Everything Connected, au rythme hypnotique et hardcore, imprimant leurs beats répétitifs avec l’intensité d’un marteau-piqueur, et quatre autres aussi légers que l’air qui inondent l’atmosphère de leurs quelques notes de piano et de leur sublime dépouillement.
Dans une ambiance manichéenne qui instaure la notion de tout ou rien, le bien et le mal, l’ombre et la lumière, la danse et l’apathie, Jon Hopkins rappelle que la musique électronique n’est pas un simple exutoire pour décérébrés avides de rave-party et démontre même, à qui veut bien l’entendre, qu’elle peut aussi être un formidable vecteur de génie…