NEW ORDER – Music complete (2015)
De qui parle-t-on ? :
Groupe anglais mené principalement par Bernard Sumner accompagné de la claviériste Gillian Gilbert et des musiciens Stephen Morris, Tom Chapman et Phil Cunningham. Le groupe a connu trois périodes d’activité distinctes, l’originelle et la plus glorieuse entre 1980 et 1993, une première reformation entre 1998 et 2007 puis une deuxième depuis 2011 sans son bassiste légendaire Peter Hook.
De quoi parle-t-on ? :
Electropop eighties assez semblable à celle pratiquée sur leur mythique opus, Technique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Avec les Pet shop boys, les New order ont posé les bases de ce style de synthpop festive dans les années 80.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Hormis à ses débuts où le style était plus torturé, le groupe a toujours favorisé l’immédiateté de ces mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
La musique de New order est connue et reconnue, les sonorités électroniques très tendances de Music complete trouveront aisément l’oreille du grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Ce son très Electro, très vif mais assez monocorde s’écoute facilement en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Bon d’accord, les New order font encore du New order mais ils le font toujours avec autant de maitrise et de classe.
Music complete calque son schéma musical sur celui du chef-d’œuvre d’Electropop eighties, Technique. Bien sûr, à l’instar de Depeche mode, le style est répétitif et reconnaissable entre mille. Il n’empêche que l’on ne reste pas indifférent à l’écoute de ces mélodies taillées au cordeau et calibrées pour le succès populaire. L’album commence d’ailleurs par l’imparable Restless, bombinette synthétique qui fera le bonheur des radios. Tout en conservant cet esprit tubesque, les anglais intensifient encore, sur quelques titres, leur penchant pour l’Electro. Sur Stray dog ils se permettent une petite folie avec le chant grave et parlé d’Iggy Pop qui n’est pas sans rappeler celui de l’immense Leonard Cohen. La plus longue plage de Music complete, Nothing but a fool, est un titre rock, le seul à ne pas (trop) être soutenu par une rythmique synthétique.
Evidemment, certains diront que le nouveau bassiste est trop neutre et qu’avec le départ de Peter Hook on a perdu le son si particulier qui rendait si attachant Blue Monday ou Bizarre love triangle. Qu’à cela ne tienne, après trente-cinq ans de parcours et une dizaine d’albums studio, dont deux ou trois ont marqué l’histoire de la musique, les New order demeurent l’une des références absolues de la pop et du rock.