TRAVIS – Where you stand (2013)
De qui parle-t-on ? :
Groupe Ecossais, actif depuis 1990, composé de 4 personnes : Francis Healy, Andrew Dunlop, Neil Primrose et Douglas Payne.
De quoi parle-t-on ? :
Britpop asseptisée plutôt mid-tempo, essayant en permanence de rééditer un tube imparable à la Sing. Patauge dans la même mouvance que des groupes comme Starsailor ou Turin brakes.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le rythme est légèrement plus tranquille que celui de leur brulot rock Ode to J Smith, mais plus rapide que sur les albums précédents.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Style fait pour les grandes messes publiques avec briquets à la main et reprise des refrains par la foule.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Moving, Where you stand, Reminder, …on pourrait égrener une à une les chansons de cet album tant elles sont chacune des singles potentiels.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Cette musique est toujours très instrumentée, mais le style direct et le rythme assez monocorde s’écoute facilement en MP3.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Travis se fiche pas mal des modes et du qu’en dira-t-on. Ils évoluent toujours dans ce style, phare dans les années 90, essayant de produire éternellement des singles pop-rock parfaits. Where you stand devrait leur permettre d’atteindre, à l’instar d’un Coldplay, la reconnaissance « définitive » du grand public. Le problème, même si ces chansons sont très agréables à l’écoute, est que l’abondance de biens peut nuire parfois et on frole l'indigestion quand on ingurgite dans la foulée tous ces hits pop beaucoup trop mielleux.
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