De qui parle-t-on ? :

Groupe Américain, formé en 2000, composé de 4 personnes : David Portner (alias Avey Tare), Noah Lennox (alias Panda Bear), Brian Weitz (alias Geologist) et Josh Dibb (alias Deakin).

De quoi parle-t-on ? :

Musique expérimentale et foutraque, mélange de rock psychédélique, d'Electro et de Pop. Le tout étant difficilement classable dans tel ou tel genre.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le rythme assez enjoué peut permettre de battre la mesure même si le côté décalé et l'orgie sonore des chansons le diluent fortement.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

On devine de superbes mélodies sous ce déluge sonore mais plusieurs écoutes sont nécessaires pour les appréhender correctement.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Gros succès critique et succès d'estime auprès d'un certain public mais, malgré tout, un style déjanté qui rebute beaucoup d'auditeurs.     

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Sorte de millefeuille sonore, constitué d'une superposition de strates d'instruments et de bruits  divers et variés, qui rend très difficile l'écoute en format compressé.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il a tourné en  boucle sur ma platine

On a tendance à crier au génie à chaque naissance d'un groupe qui propose un style musical un tant soit peu original. C'est ce qui arriva au début de la carrière d'Animal collective, la presse étant unanimement dithyrambique confinant au groupe une aura qu'il a conservé depuis lors. Même si les premiers albums étaient intéressants, force est de constater qu'ils étaient englués dans des mélanges sonores pas toujours très digestes et pratiquement inaudibles pour la plupart des mortels. Avec ce Merriweather post pavilion, le soutien des médias fut enfin justifié. Le style était toujours aussi bancal mais la machine se mit à fonctionner correctement et cette pop désarticulée s'illumina tout de go. Il est vrai qu'avec en son sein, un génie comme Panda Bear, dont la carrière solo n'a rien à envier à celle du groupe, il était étonnant qu'Animal collective ne réalise pas un jour un chef-d'œuvre, ce fut chose faite avec cet opus.

http://www.deezer.com/fr/album/401359