De qui parle-t-on ? :

Groupe Anglais composé de 3 personnes : Jack Barnett, George Barnett et Thomas Hein.

De quoi parle-t-on ? :

Pop rock très mélancolique pseudo classique tendance baroque. Style toujours bancal et inclassable mais moins « électrique » que sur l’album précédent.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le groupe a débranché la machine à gros son pour ne conserver que la lenteur et les longueurs, rien n’incite à bouger dans ce style.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

These new puritans ne fait décidément rien dans la simplicité. Les morceaux bricolés avec de fréquents changements d’horizons et d’instrumentation ne permettent pas l’accessibilité immédiate et nous ne savons d’ailleurs pas si certaines de ces mélodies seront un jour comprises.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le côté bancal des chansons, les longueurs et la langueur de certains passages et le côté peu accrocheur rendent ce disque difficile à écouter et peut même parfois provoquer l’ennui.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

L’inventivité sonore est toujours au rendez-vous et nécessite donc une écoute très aérée.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Après Hidden, on imaginait être en présence d’un des plus grands groupes du moment, Field of reeds apporte un petit bémol à cette impression. Des chansons comme Fragment two ou Organ eternal restent des moments fantastiques mais sur la longueur de cet album, cette musique, bien que toujours très originale, donne le sentiment de se répéter à l’infini et déclenche un phénomène de lassitude jusque là inconnu.

http://www.deezer.com/fr/album/6659125