FOSTER THE PEOPLE – Paradise State Of Mind (2024)
Sur la pente glissante de la banalisation depuis déjà quelques années, les Foster The People ne corrigent malheureusement pas le tir avec la synthpop insipide et ennuyeuse de Paradise State Of Mind.
Réduit à l’état de duo depuis le départ de deux de ses membres, le combo de Los Angeles semble aujourd’hui être musicalement à l’agonie. En prenant un peu de recul, le constat est assez alarmant, seul le sublime Torches aura finalement été un bon album. L’electropop entrainante des pénibles See You In The Afterlife, Lost In Space, Feed Me et Glitchzig ne tient évidemment pas la comparaison avec les immenses Pumped Up Kicks et Houdini. Lorsque les Californiens ralentissent un brin le tempo les choses s’améliorent légèrement, mais la langueur de Take Me Back, de Let Go ou de Chasing Low Vibrations ne suffit pas à sauver ce quatrième opus studio du marasme.
L’intérêt du public étant parfois inversement proportionnel à la valeur harmonique, les Foster The People n’ont pas trop de soucis à se faire concernant leur compte en banque. Le niveau affligeant de Paradise State Of Mind sera en revanche rédhibitoire pour les fidèles de la première heure.
(5)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2009, emmené principalement par Mark Foster, accompagné aujourd’hui plus que du seul Isom Innis.
De quoi parle-t-on ? :
Synthpop entrainante sans odeur et sans saveur.
Rythme :
- Je me suis endormi
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je danse
Le duo espère entrainer un maximum de personnes sur le dancefloor.
Accessibilité :
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
La fluidité harmonique est l’une des constantes du combo Américain.
Audience :
- J’ai du succès avec mes goûts musicaux
- Peut-être écouté sans déranger personne
- Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
Le public devrait répondre présent à cette synthpop très mainstream.