WHITE LUNG – Premonition (2022)
De qui parle-t-on ? :
Groupe canadien, actif depuis 2006, composé de la chanteuse Mish Barber-Way, du guitariste Kenneth William et de la batteuse Anne-Marie Vassiliou.
De quoi parle-t-on ? :
Punk-rock pur et dur joué à très grande vitesse.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Danser le pogo sur ce rythme devrait rapidement nous entrainer au bord de la crise cardiaque.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Tout ici est construit pour embraser les salles de concert.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Quand ça démarre tout le monde se barre, mais on s’en fout, nous on adore…
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
La compression ne peut rien contre la violence de ce rock.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Pour réchauffer l’atmosphère de cette fin d’année un brin trop glaciale, rien ne vaut la ferveur et l’incandescence de ce bon vieux punk-rock. Le brûlant Premonition des Canadiens de White Lung se porte donc volontaire pour dégeler nos membres engourdis.
Malgré six années d’absence, la pause covid et les grossesses à répétition de la truculente Mish Barber-Way rien n’a vraiment bougé dans la fournaise rock du combo de Vancouver. Pour bien le signifier, le trio démarre l’album pied au plancher avec le tonitruant et bien nommé Hysteric. Les hostilités se poursuivent avec le furieux Date Night, puis plus globalement sur cette petite demi-heure de baston rock. Ici, pas de fioritures ou de vaines tentatives de recherches harmoniques, la vélocité et la brutalité sont les constantes musicales des nord-américains.
Le puissant Premonition est à prendre pour ce qu’il est, un cocktail explosif d’urgence rock concocté pour le plaisir de l’instant. Et vu que les White Lung sous-entendent que cet opus sera leur dernier, ne ratons pas alors l’occasion de gouter cet ultime brûlot.