ROLLING BLACKOUTS COASTAL FEVER – Endless Rooms (2022)
De qui parle-t-on ? :
Groupe australien, actif depuis 2013, composé de Fran Keaney, Joe White, Marcel Tussie et des deux frères Russo, Tom et Joe.
De quoi parle-t-on ? :
Jangle rock tonitruant et mélodique qui demeure dans la veine harmonique déjà explorée par le combo sur ses deux premiers albums.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’urgence rock dynamite globalement le rythme de cet opus.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le groove et la musicalité sont les constantes mélodiques des australiens.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Album réservé en priorité aux amateurs de ferveur rock.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé
Rock assez classique qui favorise l’énergie plutôt que la qualité audiophile.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Avec leur troisième opus, Endless Rooms, les australiens de Rolling Blackouts Coastal Fever prônent une nouvelle fois l’efficacité plutôt que l’originalité.
De l’énergie à revendre, des sonorités jangle parfois agaçantes, un sens certain de la mélodie, le cocktail harmonique du combo de Melbourne ne varie pas d’un iota. L’album démarre d’ailleurs d’emblée dans l’ambiance groovy et tonitruante chère au quintette sur les intenses Tidal River et The Way It Shatters. Pour éviter de donner l’impression que le rythme ne varie jamais, quelques ilots de langueurs surgissent de-ci de-là, notamment sur les ballades Caught Low, Dive Deep et l’éponyme Endless Rooms. Mais chassez le naturel, il revient au galop. Les sautillants My Echo, Blue Eye Lake, Saw You At The Eastern Beach, et Vanishing Dots, recentrent le débat sur la ferveur rock.
Les Rolling Blackouts Coastal Fever exploitent encore au mieux leur zone de confort. A l’instar de ses deux prédécesseurs, le bouillant Endless Rooms ne prétend pas au statut de chef-d’œuvre, mais diffuse une ardeur rock qui emporte tout sur son passage.