HELENA DELAND – Someone New (2020)
De qui parle-t-on ? :
Auteure, compositrice et interprète canadienne, active depuis 2016.
De quoi parle-t-on ? :
La canadienne appose alternativement son chant céleste sur la chaleur de la pop, sur la douceur dreampop et sur l’intimisme folk.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Seule la première partie de l’album incite à battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’aisance harmonique semble être le leitmotiv musical de la canadienne.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les singles Someone New et Truth Nugget sont à n’en pas douter très attractifs pour le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Les arpèges divins et la voix délicate de la canadienne ne peuvent se satisfaire de l’étroitesse de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après les quatre EP de la série Altogether Unaccompanied sortis en 2018, la canadienne Helena Deland étale aujourd’hui son talent sur la longueur d’un album, le sublime Someone New.
Exprimer ses peurs dans la lueur de la pop est un art aujourd’hui largement usité, la native de Vancouver en confrontant les angoisses de la condition féminine à la légèreté de ses accords le maitrise à merveille. D’emblée, l’éponyme et enjoué Someone New entraine l’auditeur sur le versant ensoleillé de ce premier opus. La voix de la montréalaise, empreinte à la fois de mélancolie et de fragilité, caresse dans la foulée les arpèges pop du single Truth Nugget et de Dog. Après l’intensité lumineuse encore présente sur la dreampop de Pale et de Comfort, Edge, vient alors l’obscurité. La seconde partie de l’album, avec le folk langoureux et dépouillé de Seven Hours, de Clown Neutral, de Smoking At The Gas Station ou encore de Fill The Rooms, explore une voie plus intimiste mais ne perd rien de sa puissance mélodique.
Premier essai et premier coup de maitre pour Helena Deland, la grâce divine semble avoir touché son chant feutré et les harmonies célestes de ce Someone New.