WIDOWSPEAK – Plum (2020)
De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2010, principalement emmené par la chanteuse Molly Hamilton et le guitariste Robert Earl Thomas, accompagnés pour la section rythmique de James Jano et de Willy Muse.
De quoi parle-t-on ? :
Folk-rock et dreampop de facture assez classique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le tempo très mélancolique n’incite guère au mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Ensemble très mélodique qui ne laisse aucune place aux dérapages harmoniques.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Cette musique peut autant plaire par sa finesse qu’elle peut rebuter par sa mélancolie.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique éthérée et aérienne qui trouve sa petite respiration dans les affres de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Poids plume du folk-rock américain, le combo de Brooklyn Widowspeak sort son déjà cinquième opus, le très réussi Plum.
Adeptes de la légèreté harmonique et de la langueur, les new-yorkais proposent un nouveau recueil de douceurs dreampop. Mis en suspension par le chant céleste de Molly Hamilton, le rock lancinant de The Good Ones ou d’Even True Love et la pop cristalline de l’éponyme Plum, de Money ou de Breadwinner entraînent l’auditeur vers les cimes du plaisir acoustique.
L’originalité n’est certes pas le credo des Widowspeak, mais l’interprétation divine de ce Plum suffit largement à émoustiller les oreilles les plus intransigeantes.