De qui parle-t-on ? :

Chanteur et musicien Américain, actif depuis 1991, ancien leader des Pavement, accompagné de la bassiste Joanna Bolme et des musiciens Mike Clark et Jeff Morris.

De quoi parle-t-on ? :

Toujours ce rock intimiste, bancal, parfois bruyant, parfois lo-fi, véritable marque de fabrique des Pavement.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Alternance de morceaux rock mid-tempo et de chansons beaucoup plus calmes, qui provoquent souvent l’envie de battre la mesure.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

A part Lariat, single, s’il en est dans ce genre de musique, qui rappelle instantanément les grandes heures de Pavement, il faut s’armer de patience et écouter plusieurs fois cet opus avant de réellement l’apprécier.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Comme au temps des Pavement, le côté un peu foutraque et bancal de ces chansons rebute largement les non initiés.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Ensemble assez flegmatique qui, même si on a parfois l’impression que tout n’est pas rangé dans le bon ordre, ressort plutôt pas mal en format compressé.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en  boucle sur ma platine

Stephen Malkmus ne s’est jamais vraiment remis de la séparation des Pavement. Toutes ses productions postérieures à l’existence du groupe Américain ont rappelé de près ou de loin ce style qui marqua tant le rock indépendant des années 90. Mais peu importe, depuis son premier album solo en 2001, sa musique, toujours très imprégnée de cette ambiance lo-fi et bancale, fait encore illusion et s’inscrit dans une agréable continuité que l’on souhaite voir perdurer. Avec les Jicks et ce nouvel opus, rien ne change et pour notre plus grand plaisir, Stephen Malkmus, du haut de ses 48 ans, semble figé dans cette époque où, avec ses acolytes, il avait transcendé la musique indépendante par cette manière si particulière, devenu cultissime, d’appréhender le rock.  

http://www.deezer.com/album/7247312