GOLDFRAPP – Tales of us (2013)
De qui parle-t-on ? :
Duo Britannique, actif depuis 1999, composé de la chanteuse Allison Goldfrapp et du musicien Will Gregory.
De quoi parle-t-on ? :
Après avoir à peu près exploré toutes les facettes de l'Electropop, le groupe revient à ses premiers amours avec ce Trip-folk proche de Felt mountain, dépouillés toutefois de la référence à Ennio Morricone et de son côté Electro.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Florilège de Folk songs assez lentes qui nous tiennent en éveil par la grâce du chant flamboyant d'Allison Goldfrapp.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Ces douces mélodies, plus complexes qu'il n'y parait, nous font découvrir à chaque écoute un aspect différent de cette musique.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Peut-être écouté sans déranger personne, mais peut aussi être écouté sans attirer personne.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
L'orchestration, plus riche et moins Electro que par le passé, alliée à la voix d'Allison Goldfrapp nécessite une écoute en format non compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Une chose est sûre, contrairement à beaucoup d'autres, on ne pourra jamais reprocher à Goldfrapp de nous resservir en permanence le même album. Après le Trip-hop si particulier des débuts puis la musique pour clubbers et enfin l’Electropop eighties, le groupe revient à ce style si apaisé dans lequel il est l'un des meilleurs. Il est à noter que la première chanson, Jo, reprend inconsciemment ou, on l’espère peut-être en forme d'hommage, le gimmick récurrent de la chanson de Jacques Brel, Ces gens-là. Après Head first, dernier opus extrêmement faible, on pensait Goldfrapp sur le déclin, mais heureusement, Tales of us contredit magnifiquement ce mauvais ressentiment.
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