MINKS – Tides end (2013)
De qui parle-t-on ? :
Projet solo du musicien, chanteur et songwriter Américain Sonny Kilfoyle.
De quoi parle-t-on ? :
Electropop 80’s enjouée avec quelques passages légèrement noisy. Se rapproche parfois de l’excellent travail des Suédois de The Radio dept (si vous ne connaissez pas, pour entrer dans le bain, écoutez d’urgence la compilation Passive agressive).
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Sur Margot, Painted indian ou Romans on se lève facilement pour suivre le rythme de ces mélodies sautillantes et éthérées.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Dès la première écoute, on se surprend à fredonner d’emblée ces chansons.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des tubes plein les poches, mais Minks a ajouté cette petite pointe de mélancolie, certes fort appréciable mais vraisemblablement rédhibitoire pour l’accès au grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
La ligne est claire et le style direct s’étale sur un rythme constant tout au long de cet album. Pas de problème pour le format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
On compare souvent Sonny Kilfoyle à Lawrence Hayward (Felt, Denim, …) tant il y vrai qu’il est capable d’écrire, à l’instar du célèbre songwriter Anglais, des pop-songs superbes dignes des plus grands. Pourtant, la comparaison s’arrête là, certes le style s’inspire bien de la pop des années 80, mais Minks a sa propre ligne directrice avec cet amalgame de musique joyeuse contrariée par le spleen omniprésent de notre bonhomme. Cet ensemble, même si il est loin d’être le plus original, trouve facilement sa place dans l’univers surchargé du revival pop eighties.
http://www.deezer.com/fr/album/6584601