De qui parle-t-on ? :

Duo norvégien, actif depuis 1999, composé d’Erlend Øye et d’Eirik Glambek Bøe.

De quoi parle-t-on ? :

Comme si le temps s’était arrêté, le duo reprend son cheminement folk-pop à l’endroit où il l’avait laissé en 2009.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

La lenteur sublime demeure le fil rouge de ce nouvel opus.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’esthétique harmonique est l’un des ingrédients majeurs de la musique du duo.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Malgré un style musical capable de plaire à beaucoup, il n’est pas sûr que l’album rencontre un grand succès.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Il est toujours mieux d’apprécier ces arpèges divins en toute décompression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Après douze longues années d’absence, les Norvégiens de Kings Of Convenience se remettent enfin à l’ouvrage avec la folk-music du lumineux Peace Or Love.

Les Simon & Garfunkel de Bergen distillent à nouveaux les arpèges célestes qui irradiaient autrefois les sublimes Quiet Is The New Loud et Riot On An Empty Street. Le très lent Rumours bruisse d’emblée d’une certaine fragilité. Avec l’enjoué Rocky Trail le duo concocte l’un de ces tubes groovy dont il détient jalousement le secret. Comb My Hair revient ensuite à la beauté de la langueur folk. Les deux orfèvres scandinaves, derrière leurs voix toujours aussi graciles, magnifient ainsi la mélancolie sur la pop délicate d’Angel et de Fever, ou sur les ballades Love Is A Lovely Thing et Ask For Help. En compagnie de la canadienne Feist, le duo nous embarque aussi dans les iles du sud avec les sonorités exotiques du sublime Catholic Country.

Loin de toute agitation et dans la plus grande des intemporalités, les Kings Of Convenience poursuivent avec Peace Or Love leur cheminement vers le sommet de l’Olympe harmonique.

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