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La Critique Selon Moi
29 janvier 2022

EELS – Extreme Witchcraft (2022)

Eels - Extreme Witchcraft

 

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, formé en 1995, qui s'apparente aujourd’hui au projet solo du chanteur et multi-instrumentiste Mark Oliver Everett (alias E). Il est principalement accompagné des musiciens Jeff Lyster (alias The Chet), Koool G Murder et P-Boo.

 

De quoi parle-t-on ? :

L’urgence rock des années 60 et 70 est le moteur surpuissant de ce nouvel opus.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Hormis en de rares moments, l’album est mené à un rythme d’enfer.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Même derrière l’intensité rock, la musicalité demeure le maître-mot de cet ensemble.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Style rock antédiluvien passé de mode depuis maintenant quelques lustres.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Le style invoque plus l’énergie de la scène que la précision musicale.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Le bon vieux rock’n’roll que l’on pratiquait dans les années 60 et 70 a encore de beaux jours devant lui. Les Américains de Eels démontrent avec le sulfureux Extreme Witchcraft leur attachement à cette époque bénie.

Exit la pop mélancolique et la tristesse folk de Earth To Dora, Mark Oliver Everett rebranche maintenant ses guitares et arrose l’auditeur de riffs incandescents. Le ton est d’emblée donné avec le rock enlevé d’Amateur Hour. L’intensité monte encore d’un cran lorsque le blues-rock fiévreux du single Good Night On Earth prend d’assaut nos tympans. Le californien partage avec son compatriote Beck Hansen ce goût immodéré pour les montagnes russes musicales. Si ce dernier préfère aujourd’hui la puissance des boucles synthétiques pour booster son taux d’adrénaline, le divin E n’hésite pas à s’inspirer des albums Mellowgold et Odelay pour respectivement sublimer le bouillant Better Living Through Desperation et la pop de Grandfather Clock Strikes Twelve. Ce quatorzième opus est fugace, mais offre encore de belles choses avec le rockabilly de Steam Engine, la langueur de So Anyway ou avec l’imparable The Magic.

Extreme Witchcraft n’est certes ni le meilleur ni le plus original des albums de Eels, mais son aura brûlante et son énergie ne peuvent que satisfaire les ardents défenseurs de l’antédiluvien rock’n’roll.

 

 

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