De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 2017, composé de la batteuse et chanteuse Katja Rackin et du guitariste et aussi chanteur Samuel Stacpoole.

De quoi parle-t-on ? :

Le duo explore les tendances rock des seventies, de la pop jusqu’au furieux punk-rock.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le mouvement est de rigueur sur cet ensemble qui n’engendre pas la mélancolie.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Ensemble parfait pour incendier les salles de concert.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Style très mélodique, mais trop suranné pour attirer le grand public.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Le groupe aborde plusieurs styles, mais dans un format rock assez classique qui permet l’usage de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Avec leur troisième album studio, North Street Air, les Britanniques de Holiday Ghosts invoquent tout autant le rock baroque des mythiques Velvet Underground que les fulgurances mélodiques du bouillant punk-rock.

Dans une diversité harmonique jadis chère aux regrettés américains de Papas Fritas, le combo de Falmouth balaye ainsi le scope musical des années 70. Avec un chant conjugué simultanément au féminin et au masculin, l’album démarre dans la douceur pop de Mr. Herandi. L’intensité rock monte d’un cran sur le single Off Grid. Le punk-rock du légendaire américain Richard Hell sert ensuite d’inspiration au brûlot Blood Orange. Le duo des Cornouailles, dans un diapason vocal toujours parfait, alterne ainsi brillamment les ambiances, le flower power hippie sur l’éponyme North Street Air, le rock incandescent sur Total Crisis, et la pop lumineuse sur l’enjoué Told My Baby et sur le langoureux Wallpaper.

Avec North Street Air, melting-pot des plaisirs rock d’autrefois, les Holiday Ghosts n’ont pas leur pareil pour faire revivre les fantômes du passé.

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