De qui parle-t-on ? :

Chanteuse et musicienne anglaise, active depuis 2003, membre par ailleurs du combo d’indie-rock londonien The Duke Spirit.

De quoi parle-t-on ? :

Dans la continuité de Who The Power, l’anglaise favorise toujours la mélancolie des ambiances dreampop.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Quelques morceaux pop un brin enlevés évitent à ce nouvel opus de sombrer dans l’apathie.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

De la tristesse folk jusqu’à la synthpop, la fluidité harmonique demeure une constante de ce nouvel opus.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Style très musical pourtant seulement réservé à quelques suiveurs.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

La voix de Liela Moss ne résiste toujours pas aux travers de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (7,5)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Reine de la dreampop ésotérique et psychédélique, l’anglaise Liela Moss s’échappe une nouvelle fois des Duke Spirit pour nous offrir son troisième opus en solo, le brillant Internal Working Model.

La voix suave de la londonienne envoûte d’emblée les notes ténébreuses d’Empathy Files. La tournure musicale prend une dimension mystique sur le rock langoureux et habité de WOO (No One’s Awake). La légende de la new-wave britannique des années 80, Gary Numan, apporte ensuite son concours sur la pop du single Vanishing Shadows. La française Camille Berthomier, aka Jehnny Beth, chanteuse entre autres des furieuses Savages, vient aussi seconder l’anglaise sur le plus beau morceau de l’album, le mélancolique Ache In The Middle. Le tempo plonge dans les limbes du désespoir sur la lenteur sublime de New Day, mais le dernier tiers de l’album, notamment sur la pop enlevée de Come And Find Me, évolue dans une atmosphère plus enjouée.

L’évolution par rapport à Who The Power n’est certes pas flagrante, mais les harmonies classieuses d’Internal Working Model maintiennent à flot l’aura lumineuse de la divine Liela Moss.