De qui parle-t-on ? :

Groupe Anglais, actif depuis 1994, à l’effectif très fluctuant, mené par le duo Darius Keeler et Danny Griffiths accompagnés principalement, sur cet opus, de la chanteuse Holly Martin.

De quoi parle-t-on ? :

Difficile de définir cet objet tant les styles et les ambiances diffèrent. Toujours sur une base de fond Electro, on passe d’un rock assez soutenu à de la pop enlevée et sombre, à quelques douceurs mélancoliques, le tout matinée d’une certaine dose de psychédélisme.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le groupe souffle parfaitement le chaud et le froid, Feel it ou Restriction mettent le feu, alors que Black and blue ou Half buit houses calment fortement le jeu.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Archive ne fait définitivement pas dans la simplicité, il faut écouter en profondeurs ces morceaux pour appréhender tous les détails qui les composent. 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Comme sur les précédents albums, quelques chansons auront un succès assez conséquent mais les autres, trop psychédéliques ou trop spécifiques, ne combleront que les fans inconditionnels.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Trop de variations de rythmes et d’intensité pour se satisfaire d’une écoute en format compressé.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Choisir Restriction comme titre pour un album aussi éclectique, foisonnant de styles et d’idées peut paraitre assez surprenant. Depuis l’immense Londinium le charismatique leader d’Archive, Darius Keeler, nous a habitué aux surprises et aux changements de directions.

Ce nouvel opus n’échappe pas à la règle et se permet même de repousser encore les limites déjà explorées par les Londoniens. Feel it lance cette nouvelle production dans un rock psychédélique survitaminé, s’ensuit Restriction et sa pop enlevée et minimaliste, le reste est une alternance de rock, de pop, de R’nB parfois et de mélodies mélancoliques. Le groupe est conscient de sa force, pour satisfaire ses fans de tous bords il a décidé de sortir simultanément trois singles aux styles très différents pour bien marquer la diversité musicale de Restriction. Cette démarche peut paraître prétentieuse et suicidaire commercialement mais c’est un peu le mode de fonctionnement des Anglais qui avaient déjà expérimenté, en 2009, la mise sur le marché de deux albums distants d’à peine sept petits mois (Controlling crowds et Controlling crowds part IV).

 Encore une fois Archive nous entraine dans son fourre-tout génial, ce melting-pot des sons et des genres lui permet, après déjà onze albums, de conserver une grande part d’originalité. Cette surabondance de créativité confère à Restriction son positionnement parmi les meilleurs opus du groupe.