Bâtisseurs de l'histoire de l'indie-rock au mitan des années 90, les Teenage Fanclub semblent aujourd’hui arriver au bout de leur inspiration sur le trop fade Nothing Lasts Forever.

Un gène antédiluvien venu d’outre-Atlantique transformerait-il le quintette écossais en Simon And Garfunkel des temps modernes ? Les chants croisés ou combinés de Norman Blake et de Raymond McGinley associés à la pop aseptisée de Foreign Land, de Tired Of Being Alone ou d’I Left A Light On font parfois grandement penser au légendaire duo new-yorkais. Cette intonation mélancolique très sixties se répand sur la globalité de ce douzième album et éradique définitivement, hormis peut-être sur la langueur du single Back To The Light, la part rock du combo de Glasgow.

Le propret Nothing Lasts Forever coche quelque peu la case « ennui » et laisse malheureusement planer l’idée que les Teenage Fanclub n’ont plus grand chose à nous raconter.

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De qui parle-t-on ? :

Groupe écossais, actif depuis 1989, composé de deux des trois membres d’origine, Norman Blake et Raymond McGinley, accompagnés de Francis MacDonald, Dave McGowan et Euros Childs.

De quoi parle-t-on ? :

Pop mélodique, mélancolique et sans grande saveur, assez loin aujourd’hui de l’indie-rock des années 90.  

Rythme :

-          Je me suis endormi

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je danse

Le rythme s’emballe parfois, mais la langueur domine toutefois les débats de ce nouvel opus.

Accessibilité :

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Depuis l’aube de leur carrière, les Ecossais n’ont jamais renié leur sens inné de la mélodie.

Audience :

-          J’ai du succès avec mes goûts musicaux

-          Peut-être écouté sans déranger personne

-          Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Avec ce style un peu fade, pas sûr que les fidèles du combo s’intéressent vraiment à cet album.