De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2008, axé autour de son fondateur Nathan Williams, accompagné des musiciens Stephen Pope, Alex Gates et Ross Traver.  

De quoi parle-t-on ? :

Dans une vision harmonique plus directe, le groupe honore toujours le rock indépendant américain des années 90.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’intensité est une nouvelle fois au rendez-vous de ce rock sans concession.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Style parfait pour secouer la tête et suer le trop-plein de bière consommé pendant les gigs du combo.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le style bruitiste a certes ses amateurs, mais aussi de nombreux détracteurs.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Rock monocorde et un brin noisy qui se fout de perdre quelques détails dans la nasse de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Avec Hideaway, les Américains de Wavves se délestent d’une part non négligeable de leur excentricité, mais retrouvent en revanche les vertus de l’efficacité rock.

Le « bébé » de Nathan Williams se recentre aujourd’hui sur les années 90, l’une des périodes bénies du rock indépendant d’outre-Atlantique. Le garage-rock embrase d’emblée les arpèges noisy et tonitruants du bouillant Thru Hell. L’ombre divine des Pavement et des Built To Spill plane ensuite sur les harmonies shoegaze de l’éponyme Hideaway et du single Help Is On The Way. La pop magnétique est aussi une arme du combo de San Diego, notamment sur les mélodies addictives de Sinking Feeling et de Honeycomb. Ce septième opus studio termine sa route sur les quelques notes de douceur offertes par le langoureux et bien nommé Caviar.

Les californiens de Wavves ne se démarquent pas spécialement de la masse pléthorique des artistes qui vampirisent la scène musicale internationale, mais confirment aisément avec l’excellent Hideaway leur statut de bon groupe de rock.   

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