L’américain Alan Sparhawk rend hommage à sa compagne malheureusement disparue et alter ego des regrettés Low, la divine Mimi Parker, avec les boucles synthétiques syncopées du sublime White Roses, My God.

Habitué autrefois aux expérimentations musicales avec le duo de Duluth, l’originaire du Minnesota ne se prive pas aujourd’hui d’afficher son savoir-faire un brin baroque sur ce premier opus en solitaire. Les notes langoureuses légèrement dissonantes de Get Still et la voix sous vocoder de l’américain renforcent d’emblée l’effet mélancolique de cet exercice initial. Le tempo monte d’un cran et invite presque à la danse sur l’electropop enjouée de I Made This Beat. Le recueillement d’Alan Sparhawk ne s’exprime pas que dans l’infinie tristesse, l’entrain est même souvent de la partie sur les nappes synthétiques tourmentées du fascinant Can U Hear, sur Black Water ou encore sur les beats downtempo de Feel Something et de Station.

Chez Alan Sparhawk le spleen est une donnée électronique psychédélique et binaire qui suinte des harmonies à fleur de peau de l’extraordinaire White Roses, My God.

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De qui parle-t-on ? :

Musicien et chanteur américain, actif depuis 1993, autrefois moitié avec son épouse malheureusement disparue, la divine Mimi Parker, des légendaires Low.

De quoi parle-t-on ? :

Electropop tantôt mélancolique, tantôt dansante, légèrement dissonante et un brin psychédélique.  

Rythme :

• Je me suis endormi
• Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
• Mes pieds se mettent à bouger
• Je me lève et je danse

Le tempo est souvent enlevé, mais la mélancolie imprègne les notes de ce premier opus.

Accessibilité :

• Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
• Les refrains entrent directement dans ma tête
• Que des hits taillés pour les stades

L’aura de ces mélodies n’apparait qu’après quelques écoutes.

Audience :

• J’ai du succès avec mes goûts musicaux
• Peut-être écouté sans déranger personne
• Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute
• Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

La voix en permanence transformée de l’américain ne devrait pas trouver l’écho de tous les auditeurs.