Œuvrant depuis une vingtaine d’années dans l’underground du rock américain, les AJJ pourraient connaître un pic de notoriété avec la puissance mélodique de leur huitième opus, Disposable Everything.

Adepte depuis ses débuts d’un folk-punk assez atypique, le combo s’oriente aujourd’hui vers un rock plutôt classique. L’album part d’ailleurs sur les chapeaux de roues dans la ferveur bruitiste de l’addictif Strawberry. L’urgence rock se décline souvent en moins de deux minutes pour le groupe de l’Arizona, sur le single Dissonance, sur le virulent Death Machine, ou encore sur le tubesque The Baby Panda. La folk-music et la pop sont les autres cordes à l’arc du quintette de Phœnix. Les ballades country White Ghosts et Disposable Everything, et l’accroche diabolique de Moon Valley High et de Schadenfreude n’en sont que quelques exemples.

Situés à mi-chemin entre les fantasques Pogues et les bouillants Green Day, les AJJ n’ont pas de prétention révolutionnaire et s’inscrivent de préférence avec le très bon Disposable Everything dans la catégorie du divertissement musical.

(7,5)

De qui parle-t-on ? :

Groupe Américain, actif depuis 2004, composé de Sean Bonnette, Ben Gallaty, Preston Bryant, Mark Glick et Kevin Higuchi.

De quoi parle-t-on ? :

Mélange de Punk, de rock, de pop et de folk, qui ne renie pas ses origines Américaines.  

Rythme :

-          Je me suis endormi

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je danse

L’intensité rock remporte le combat rythmique de ce nouvel opus.

Accessibilité :

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

L’art de la mélodie est l’une des constantes du quintette Américain.

Audience :

-          J’ai du succès avec mes goûts musicaux

-          Peut-être écouté sans déranger personne

-          Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Le combo de l’Arizona a manifestement l’habitude de l’indifférence.