Après quatre ans d’absence, les Canadiens de The New Pornographers sont de retour avec leur nouvelle livraison de pop scintillante, Continue As A Guest.

Rien de bien nouveau sous le soleil du collectif de Vancouver. Les chants croisés et amalgamés de Neko Case et de Carl Newman irradient toujours cette manière si singulière d’entrevoir l’indie-pop. L’album démarre sur les chapeaux de roues avec le post-punk enlevé de Really Really Light et de Pontius Pilate’s Home Movies. L’approche devient plus pop sur l’accrocheur Cats And Mouse With The Light, ou plus rock sur le langoureux Last And Beautiful. Le sextette expose ainsi la diversité de ses talents musicaux, passant encore par la pop enjouée du single Angelcover ou par la lenteur folk de Firework In The Falling Snow.

Sans faire trop de bruit, les New Pornographers continuent d’imprimer leur patte sur le monde de la pop. Hormis un léger manque d’originalité, il n’y a pas grand-chose à reprocher aux harmonies du brillant Continue As A Guest.

(7)

De qui parle-t-on ? :

Collectif canadien, actif depuis 1997, emmené par Carl Newman, accompagné de la chanteuse américaine Neko Case, de la guitariste Kathryn Calder, et des musiciens Joe Seiders, John Collins et Todd Fancey.

De quoi parle-t-on ? :

Le post-punk mélodique et enjoué demeure toujours le fil rouge musical des nord-américains.  

Rythme :

-          Je me suis endormi

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je danse

Les Canadiens ont depuis les origines un don inné pour l’entrain.

Accessibilité :

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

La fluidité harmonique est une autre facilité du combo de Vancouver.

Audience :

-          J’ai du succès avec mes goûts musicaux

-          Peut-être écouté sans déranger personne

-          Tout le monde s’enfuit lorsque je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

Album facile à écouter, mais trop loin des standards mainstream pour attirer le grand public.