De qui parle-t-on ? :

Groupe français, actif depuis 1999, composé de Thomas Mars, Laurent Brancowitz, Deck D'Arcy et Christian Mazzalai.

De quoi parle-t-on ? :

Sans grand chambardement, le quatuor revient à l’electropop dansante de l’époque Wolfgang Amadeus Phœnix.

Rythme :

-        Je me suis endormi dans mon fauteuil

-        Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-        Mes pieds se mettent à bouger

-        Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-        Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

A l’instar des précédents opus, ce nouvel exercice n’a qu’un seul souhait, nous faire danser.

Accessibilité :

-        Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-        Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-        Mélodie agréable mais sans aspérité

-        Les refrains entrent directement dans ma tête

-        Que des hits taillés pour les stades

Les Phoenix sont décidemment des maitres dans l’art du tube electropop.

Audience :

-        Musique que madame me demande de réécouter

-        Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-        Madame s’en va quand je l’écoute

-        Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-        Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le public aura bien du mal à résister à cette enfilade de bombinettes pop.

Qualité audiophile :

-        J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-        Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-        S’écoute impérativement en format non compressé

Sur la piste de danse l’on ne se soucie guère de savoir si la qualité audiophile est au rendez-vous...

Conclusion :

-        Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-        Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-        Je l’écoute facilement mais sans émotion

-        J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-        Il tourne en  boucle sur ma platine

Après avoir pris du bon temps sur les plages ensoleillées de l’Italie, les Phœnix retrouvent leurs premiers amours electropop sur l’enjoué Alpha Zulu.

Les notes tubesques et dansantes de l’éponyme Alpha Zulu ne laissent aucune place au doute, les versaillais marchent à nouveau dans les traces du sublime Wolfgang Amadeus Phœnix. Pour confirmer cette tendance, le quatuor s’associe ensuite à l’américain Ezra Koenig, autre magicien des arpèges solaires avec les divins Vampire Weekend, pour irradier la synthpop de Tonight. Dans un anglais aux intonations toujours aussi parfaites, Thomas Mars et ses trois acolytes musiciens enchaînent ainsi les trésors harmoniques, dans un rythme enflammé qui invite benoîtement au mouvement. Même le tempo langoureux de Winter Solstice et de My Elixir n’arrive pas à briser l’appel du dancefloor provoqué par les tonitruants After Midnight, All Eyes On Me et Identical.

Le brillant Alpha Zulu s’inscrit dans la genèse musicale du combo et démontre, cinq ans après le radieux Ti Amo, que les Phœnix sont toujours au zénith de la pop hexagonale.