De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais actif depuis 1989, séparé en 2003 puis reformé en 2010. Brett Anderson est le leader emblématique du combo, il est entouré de Mat Osman, Simon Gilbert, Richard Oakes et Neil Codling.

De quoi parle-t-on ? :

Dans ce style toujours reconnaissable entre mille, le groupe s’enfonce plus avant dans la ferveur du glam-rock.

Rythme :

-        Je me suis endormi dans mon fauteuil

-        Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-        Mes pieds se mettent à bouger

-        Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-        Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le groupe ajoute une dose d’intensité à son rock déjà redoutable.  

Accessibilité :

-        Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-        Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-        Mélodie agréable mais sans aspérité

-        Les refrains entrent directement dans ma tête

-        Que des hits taillés pour les stades

Les londoniens s’offrent quelques nouveaux titres pour embraser leurs futures prestations scéniques.  

Audience :

-        Musique que madame me demande de réécouter

-        Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-        Madame s’en va quand je l’écoute

-        Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-        Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

L’auditoire habituel du combo, souvent amateur de rock sans concession, sera assez satisfait de ce nouvel opus.

Qualité audiophile :

-        J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-        Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-        S’écoute impérativement en format non compressé

Rock classique et fiévreux qui ne se soucie guère de son état après le passage de la compression.

Conclusion :

-        Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-        Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-        Je l’écoute facilement mais sans émotion

-        J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-        Il tourne en boucle sur ma platine

Avec le sublime Autofiction, les Suede montrent leurs muscles sur le terrain incandescent de l’antique glam-rock.

Une trentaine d’années de carrière qui épousent parfaitement les lignes des plus impressionnantes montagnes russes, une culture harmonique récurrente mais au rendu souvent irréprochable, les londoniens ont toujours eu à cœur d’offrir le meilleur d’eux-mêmes. Alors ce neuvième opus, bâtit sur des riffs ardents et sur les vocalises inimitables de Brett Anderson, rassure très vite les fans gagnés lors des balbutiements du combo. Sans bousculer leurs si singulières sonorités, les Britanniques ajoutent une petite dose d’application et de ferveur sur les brulants She Still Leads Me On, Personality Disorder et 15 Again, ou sur le rock donwtempo de The Only Way I Can Love You, de That Boy On The Stage et de Black Ice.

Retrouver les Suede à ce niveau de perfection est évidemment une très bonne Nouvelle. Le fougueux Autofiction redore l’aura d’un groupe que l’on croyait définitivement englué dans la zone grise de l’intérêt musical.