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La Critique Selon Moi
19 juin 2022

HERCULES & LOVE AFFAIR – In Amber (2022)

Hercules & Love Affair - In Amber

 

 

 

  

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Projet solo du DJ Américain Andrew Butler, actif depuis 2004. Le new-yorkais s’entoure à chaque album d’un line-up différent, mais sur ce nouvel exercice il fait appel, comme sur son premier opus, au chanteur britannique Antony Hegarty.

 

De quoi parle-t-on ? :

Musique électronique, tantôt langoureuse, tantôt proche du sombre dubstep.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

L’accès à la piste de danse n’est pas le but premier de cette electro parfois apocalyptique.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

A part pour un ou deux singles phares, il est difficile d’accrocher instantanément à ces nouvelles mélodies.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

La part un peu sombre de cet album ne devrait pas être du goût de tous les publics.  

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Le chant d’Antony Hegarty mérite à lui seul l’usage des grands espaces.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Comme au bon vieux temps de son premier opus, l’éponyme Hercules And Love Affair, le new-yorkais Andrew Butler rappelle l’androgyne Antony Hegarty pour sublimer l’electropop de In Amber.

Le dansant Grace, ouverture de ce cinquième album studio et énorme tube en puissance, retranscrit mal l’atmosphère pesante qui règne sur ce nouvel essai. Il faut attendre l’electro industriel de One et le chant extraordinaire et mélancolique du divin ANOHNI pour entrer de plain-pied dans la noirceur de ce monde. Les interventions vocales du natif de Chichester sont entrecoupées par le spleen ténébreux du DJ américain sur le langoureux You’ve Won This War, le somptueux Dissociation, ou encore les désenchantés Gates Of Separation et The Eyes Of The Father. Les tempêtes électroniques sont ici réservées à la voix de soprano d’Antony Hegarty, notamment sur le dubstep dantesque de Christian Prayers, de Killing His Family ou de Poisonous Storytelling.      

Avec la face sombre du flamboyant In Amber, Hercules & Love Affair ajoute une dimension tragique à sa manière si singulière de faire de l’electro.

 

 

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