De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 2005, emmené par son leader et chanteur Yannis Philippakis, accompagné des musiciens Jack Bevan et Jimmy Smith.

De quoi parle-t-on ? :

Le groupe répand son talent dans l’electropop dansante pour très grand public.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le but est clair, entrainer tout le monde sur la piste de danse.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Mélodies calibrées pour l’accroche instantanée.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Avec ce style grand public, le combo d’Oxford n’aura pas de mal à conquérir de nouveaux fidèles.  

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Electropop simpliste et dansante qui se fond aisément dans le moule de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion (5)

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Non c’est impossible ! Cette synthpop sirupeuse à souhait… ne me serais-je pas trompé de Foals en cliquant sur les propositions faites par l’outil de recherche de ma plateforme de streaming préférée ?  Il faut malheureusement très vite se rendre à l’évidence, Life Is Yours est bien le septième album studio du combo d’Oxford.

A des années lumières des brulots incandescents de la seconde partie d’Everything Not Saved Will Be Lost, ce nouvel opus déroule sans vergogne sa guimauve catchy. Ce n’est pas la première fois que Yannis Philippakis et ses acolytes explorent les voies de l’electropop, mais comment comparer le post-punk synthétique éblouissant de My Number ou de Mountain At My Gates à la pop pour dancefloor insipide de Wake Me Up, de 2am, de 2001 ou de Looking High. Le constat final est sans appel, il n’y a pas grand-chose à sauver dans cet assemblage disco-pop sans grande saveur.  

Avec Life Is Yours, les Foals toucheront sans conteste un plus large public, mais perdront au passage une partie de leur âme. Pas d’inquiétude toutefois, les Britanniques ont jusque-là démontré bien trop de talent pour que cet album médiocre entache leur brillante carrière…