De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 1999, composé des deux membres d’origine Kele Okereke et Russell Lissack, accompagné de Justin Harris et de la batteuse Louise Bartle.

De quoi parle-t-on ? :

Le groupe revient au rock direct et tonitruant de ses débuts. 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Que ce soit dans le rock ou dans la pop, l’album conserve de bout en bout son rythme effréné.  

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Le combo maitrise parfaitement l’art du refrain accrocheur.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le retour au rock pur et dur va plaire au fan de base… un peu moins au quidam friand d’electropop.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Rock monocorde et enlevé qui ne se soucie guère de la qualité musicale.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion (6)

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Après quelques errements synthpop, les Bloc Party reviennent avec le bouillant Alpha Games à l’urgence du rock.

Bonne nouvelle, l’electropop dansante du pénible Hymns semble avoir été mise de côté. Mauvaise nouvelle, la culture harmonique du combo londonien ne bouge pas d’un iota. Le tonitruant Day Drinker donne d’emblée le ton de ce sixième album studio, le rock est rugueux, le rythme métronomique et le chant de Kele Okereke toujours aussi puissant. La fièvre rock gagne ainsi la première partie de cet exercice sur les brûlots Traps, Callum Is A Snake et Rough Justice. Les Britanniques lèvent ensuite le pied de l’accélérateur et se jettent à corps perdu dans la pop synthétique en alternant le pas mal sur Of Things Yet To Come et If We Get Caught, et le dispensable sur Sex Magik et By Any Means Necessary.

L’offre musicale est telle aujourd’hui que l’on peut douter de l’intérêt d’écouter un groupe comme les Bloc Party, le convenu Alpha Games n’aide malheureusement pas à lever ce questionnement.