De qui parle-t-on ? :

Groupe cosmopolite composé de l’australienne Serra Petale, de l’uruguayenne Agustina Ruiz, de la suédoise Josefine Jonsson et de l’anglaise Nic Crawshaw.

De quoi parle-t-on ? :

Rock instrumental et mélodique ouvert sur les sonorités des quatre coins du globe.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le groove et la chaleur latine invitent fortement l’auditeur au mouvement.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Pas vraiment de refrains, mais un art mélodique auquel il est difficile de résister.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Cette histoire sans paroles drainera de nombreux fans, même si le côté un peu spécifique limitera la grande popularité.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

La clarté cristalline du son et le style mélodique devraient se fondre sans encombre dans le moule de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Au début des années 60, le sublime single Apache des légendaires britanniques de The Shadows permit au rock instrumental de gagner ses lettres de noblesse. Les cosmopolites Los Bitchos relancent avec le bien nommé Let The Festivities Begin! cet art de la musique sans paroles.

Comment quatre filles venant des quatre coins du globe ont pu ainsi se rencontrer et se mettre aussi parfaitement au diapason ? Le mélange de la chaleur latine de l’Uruguay, des mystères de la vaste Australie, de la rigueur glaciale de la Suède, et du savoir-faire rock de l’Angleterre, transcendent ce fabuleux concerto pour guitare. De cet improbable melting-pot nait évidemment la diversité et l’exploration de contrées lointaines, le reggae jamaïcain sur Tropico, la pop orientale sur FFS, le bouillant cumbia sud-américain sur Pista (Fresh Start), et tout simplement le rock groovy sur The Link Is About To Die, sur le single Las Panteras, et sur le furieux Try The Circle!. Après l’écoute de ces harmonies jouissives, l’on comprend mieux l’intérêt porté au quartette par le chanteur des Franz Ferdinand, Alex Kapranos, et de son choix de produire ce premier opus…

Comme le laisse présager son titre, les notes sont en fête sur le radieux Let The Festivities Begin!. Le rock des divines Los Bitchos, qui ne connait aucune limite ni aucune frontière, devrait rapidement conquérir le monde.