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La Critique Selon Moi
6 février 2022

ANIMAL COLLECTIVE – Time Skiffs (2022)

Animal collective - Time Skiffs

 

 

 

 

  

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe américain, actif depuis 2000, composé de David Portner (Avey Tare), Brian Weitz (Geologist), Josh Dibb (Deakin) et Noah Lennox (Panda bear).

 

De quoi parle-t-on ? :

L’expérimentation musicale a aujourd’hui fait long feu. Le quatuor préfère maintenant surfer sur la vague mélodieuse de la pop.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

La langueur est un peu le fil rouge rythmique de ce nouvel opus.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Le combo de Baltimore fait aujourd’hui de très gros efforts de musicalité.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Depuis l’album Painting With, le quatuor ouvre ses portes harmoniques au commun des mortels.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

La pop mélodique est un élément clé d’un compromis avec la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

La métamorphose pop entamée par les Américains d’Animal Collective sur l’excellent Painting With étend son emprise sur les arpèges du radieux Time Skiffs.

Le très mitigé Tangerine Reef et le doute qui planait sur l’envie de Noah Lennox de réellement poursuivre l’aventure avaient ébranlé les certitudes d’une carrière qui jusque-là avait été exemplaire. Mais ce onzième album studio vient heureusement balayer les inquiétudes. La pop synthétique et mélodique illumine d’emblée les langoureux Dragon Slayer et Car Keys. Le single Prester John regoûte subrepticement aux joies du psychédélisme tout en intensifiant encore le versant harmonieux. Loin des effets baroques et des laboratoires de recherche, Avey Tare et Panda Bear poursuivent leurs efforts de « normalisation ». Notamment sur le surf rock cher aux légendaires Beach Boys de Strung With Everything, sur la ballade Walker, ou encore sur l’étrange We Go Back, dont le gimmick d’entrée serait digne d’accompagner la terreur d’un Shining ou les tribulations morbides de La Famille Adams.   

Rattrapés par une nouvelle génération d’activistes de l’expérimentation rock notamment venue de Grande-Bretagne, les Animal Collective, s’ils voulaient éviter la banalisation, se devaient de diversifier leur approche musicale. Le brillant Time Skiffs, évidemment très loin de l’excentricité d’autrefois, démontre que le quatuor de Baltimore négocie habilement cet inévitable désir d’évolution.

 

 

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