De qui parle-t-on ? :

Musicien et chanteur anglais, actif depuis 2009, de son vrai nom James Blake Litherland.  

De quoi parle-t-on ? :

Le britannique poursuit la route étoilée, qu’il a entamé sur son précédent album, en direction de la lumière du R’n’B.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

La tendance R’n’B incite parfois à quelques « légers » mouvements.

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Moins obscure que par le passé, cette musique laisse aujourd’hui paraitre ses divines harmonies.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Des tubes comme Coming Back et Say What You Will devraient élargir l’assise populaire du britannique.

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé

Ce chant à plusieurs octaves ne peut décemment pas être enfermé dans l’étroitesse de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Toujours dans la mélancolie synthétique du R’n’B et de la soul, James Blake offre avec Friends That Break Your Heart le prolongement mélodique du sublime Assume Form.

Rien ne change vraiment dans l’obscurité électronique du divin britannique. La soul désenchantée tisse déjà sa toile sur la langueur de Famous Last Words et Life Is Not The Same. Accompagné de la chanteuse américaine SZA, le londonien produit avec l’imparable Coming Back son tube R’n’B le plus évident. La ballade folk Funeral recale le curseur du tempo au niveau de l’extrême lenteur. Les rappeurs d’Atlanta JID et Swavay s’occupent de la touche hip-hop de ce nouvel opus sur l’entêtant Frozen. L’album se poursuit ainsi dans la beauté cristalline des Harmonies, atteignant encore la grâce sur l’éponyme Friends That Break Your Heart, et surtout sur le fabuleux Say What You Will, où l’anglais expose les prouesses sans limites de son chant.

Le très bon Friends That Break Your Heart ne propose pas de réelles surprises, mais l’on est pourtant encore très loin de se lasser du spleen vocal et des arpèges bouleversants du brillant James Blake. 

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