De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 2010, composé de la guitariste et chanteuse Ellie Rowsell et des musiciens Joff Oddie, Theo Ellis et Joel Amey.

De quoi parle-t-on ? :

Le quatuor délaisse aujourd’hui ses tendances shoegaze et s’oriente vers la langueur et la mélancolie de la dreampop.

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Les complaintes mélancoliques sont aujourd’hui majoritaires sur ce nouvel opus.  

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Enlevez l’emballage bruitiste, il ne reste alors que la beauté sublime des harmonies.

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le succès populaire du quatuor est déjà conséquent, la mutation dreampop devrait attirer de nouveaux suiveurs.   

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé 

Ces mélodies plus dépouillées et plus aériennes qu’autrefois ne souffrent pas trop des effets de la compression.

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

Dans une ambiance plus apaisée que sur l’excellent Visions Of A Life, les Britanniques de Wolf Alice dévoilent leur fragilité harmonique sur le mélancolique Blue Weekend.

The Beach ne laisse déjà aucune place au doute, derrière le chant toujours suave et lancinant d’Ellie Roswell, la langueur pop sera le leitmotiv de ce nouvel opus. Le tempo ralentit encore sur la ballade Delicious Things et même si l’onirique Lipstick On The Glass réhausse un brin l’allure rythmique, il faut attendre le brulant Smile pour enfin retrouver le noisy-rock autrefois chéri par le quatuor londonien. Seul le punk-rock tonitruant de Play The Greatest Hits sera encore dans la même veine bruitiste. Mais la voix divine d’Ellie Roswell sublime décidément tous les styles, la country-music de How Can I Make It Ok, le spleen du fantastique The Last Man On Earth ou la pop aérienne de No Hard Feelings.

La musique de Blue Weekend fait doucement glisser les Wolf Alice vers le pays des rêves. Les fans ballotés par les turpitudes de ce monde chaotique suivront sans problème cette nouvelle direction.

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