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La Critique Selon Moi
29 novembre 2020

THE NEW MADNESS – After Hours (2020)

The New Madness - After Hours

 

 

 

 

 

  

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe cosmopolite, actif depuis 2017, emmené par le multi-instrumentiste danois Bjarke Sørensen, accompagné du guitariste allemand Simeon Loth, du claviériste français Elie Granger et du batteur canadien Alex Cummings.

 

De quoi parle-t-on ? :

Garage-rock et blues-rock chauffés à blanc qui puisent, entre autres, leur inspiration dans le travail des américains de The Black Keys ou dans celui des suédois de The Hives.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Il est conseillé, avant l’écoute de cet opus, d’échauffer son corps à la pratique intense du pogo, du headbanging et du air-guitar.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Style musical parfait pour enflammer les salles de concert.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Malgré une musicalité plutôt accrocheuse, le public n’est pas toujours très amateur de cette violence harmonique.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La fureur rock fait ici exploser toutes les barrières de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Amateurs de blues-rock salement malmené et de sudation effrénée, After Hours, le premier album des The New Madness, vous est clairement adressé.

Lorsque l’on cite en référence les White Stripes, les Black Keys ou les Hives, son rock doit alors être sans concession et sentir l’odeur du soufre. En cela, le projet emmené par le danois Bjarke Sørensen est exemplaire. La fournaise garage-rock saisit d’emblée l’auditeur sur le bouillant Lovesick. L’intensité monte encore d’un cran avec le punk-rock puissant de Night Watch. Le blues-rock incandescent, fil conducteur de cet opus, consume le furieux Better Than That. Cet enchainement de brûlots, s’il est loin d’être original, emporte tout sur son passage. Le combo berlinois martèle encore ses riffs à grande vitesse sur You’ll Know My Name ou sur l’éponyme After Hours, et affiche sa propension pour le blues des regrettés américains de The Jon Spencer Blues Explosion ou des légendaires britanniques de Led Zeppelin sur les sublimes Go My Own Way, Never Coming Down et Recess, Brother.     

Les New Madness ont donc bien appris leurs leçons. Avec After Hours, ils maitrisent à merveille leur partition rock et insufflent une énergie musicale qui n’a rien à envier à celle de leurs illustres inspirateurs.

 

 

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