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La Critique Selon Moi
15 novembre 2020

JESU – Terminus (2020)

Jesu - Terminus

 

 

  

 

 

 

 

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 2003, devenu aujourd’hui le projet solo de son fondateur, Justin Broadrick. Il est à noter que le britannique écume le rock anglais depuis le début des années 80, notamment avec l’industriel Godflesh.

 

De quoi parle-t-on ? :

Post-rock sombre et rugueux dans la veine shoegaze des années 90.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Le tempo est souvent assez lent, seule l’intensité des riffs peut parfois permettre de battre la mesure.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Des pièces très longues, de la lenteur, des arpèges incandescents, rien ici ne se fait vraiment dans la fluidité harmonique.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Un peu trop abrupt et un peu trop noir pour que le public se jette sur ce nouvel opus.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Rock monocorde et étiré qui ne perd pas son côté ombrageux dans le carcan de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)

-          Il tourne en boucle sur ma platine

 

Membre occulte de l’activisme rock britannique depuis le début des années 80, Justin Broadrick, sous son alias Jesu, est de retour après sept ans d’absence avec le sombre et fiévreux Terminus.

Essayer de lister les groupes dont le stakhanoviste de Birmingham a fait partie ou de recenser au fil du temps ses diverses collaborations est un casse-tête inextricable que nous laisserons, sans regrets, démêler par les historiens du rock. Le shoegaze un brin classique de When I Was Small submerge déjà le début de l’album. Le chant un peu fluet de Justin Broadrick, à l’antipode de la lourdeur et de la noirceur ambiante, détonne parfois avec les accords ténébreux de ce nouvel opus. Les longues pièces de noisy-rock, comme l’éponyme Terminus ou Sleeping In, font magnifiquement échos aux travaux harmoniques des mythiques écossais de Mogwai ou encore des divins anglais de Slowdive. Mais Jesu sait aussi explorer d’autres voies, la musicalité extrême d’Alone rappelle par exemple les sublimes mélopées des magiciens islandais de Sigur Ros.

Avec l'excellent TerminusJesu pourrait bien rallier à sa cause quelques nouveaux apôtres. Infatigable ouvrier du rock-indus, notamment avec les Godflesh, Justin Broadrick enfonce un peu plus aujourd’hui avec ce cinquième exercice le clou de ses aptitudes post-rock.

 

 

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