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La Critique Selon Moi
7 novembre 2020

TUNNG – Tunng Presents… DEAD CLUB (2020)

Tunng - Tunng Presents

 

 

 

 

 

 

  

 

 

De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 2003, composé de Sam Genders, Mike Lindsay, Ashley Bates, Martin Smith, Phil Winter et Becky Jacobs pour la part féminine.

 

De quoi parle-t-on ? :

Pop synthétique et céleste, à l’image de ce qu’a réalisé le groupe jusqu’à aujourd’hui.

 

Rythme :

-          Je me suis endormi dans mon fauteuil

-          Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-          Mes pieds se mettent à bouger

-          Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-          Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Quelques moments synthpop pour battre la mesure, mais la langueur l’emporte finalement sur la longueur de l’album.

 

Accessibilité :

-          Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-          Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-          Mélodie agréable mais sans aspérité

-          Les refrains entrent directement dans ma tête

-          Que des hits taillés pour les stades

Les mélodies du sextet britannique sont une nouvelle fois divines.

 

Audience :

-          Musique que madame me demande de réécouter

-          Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-          Madame s’en va quand je l’écoute

-          Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-          Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Les singles Death In The New Sex et A Million Colours pourraient emporter l’adhésion du grand public.

 

Qualité audiophile :

-          J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-          Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-          S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La musicalité des Tunng est toujours aussi sublime, mais elle s’exprime aujourd’hui principalement dans la synthpop, style qui se fond assez bien dans le moule de la compression.

 

Conclusion :

-          Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-          Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-          Je l’écoute facilement mais sans émotion

-          J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-          Il tourne en boucle sur ma platine (9)

 

Dans une année 2020 déjà fortement endeuillée, les britanniques de Tunng exposent leur approche singulière du repos éternel sur le mortellement sublime Dead Club. Le projet intègre aussi une série de podcasts dans lesquels diverses personnalités conversent sur le thème de la mort.

Ce septième opus studio, s’il évoque principalement la disparition physique, n’engendre pas pour autant la mélancolie. Après la longue et belle agonie du fastueux Eating The Dead, les londoniens égaient déjà cette ambiance mortifère avec la pop addictive du single Death Is The New Sex. Sam Genders, Mike Lindsay et leurs camarades de jeu confirment en suivant que recueil sur la mort ne rime pas forcément avec tristesse. Si le spleen folk déborde comme habituellement des magnifiques ballades Three Birds, Carry You et Tsunami, la légèreté synthpop s’insinue aussi dans les propos mortuaires de SDC, du percutant A Million Colours ou encore de l’entraînant The Last Day.

Que la mort est belle lorsqu’elle est ainsi mise en musique. Loin d’être déprimant, le fantastique et lourdement actuel Dead Club est un nouveau chef-d’œuvre des orfèvres anglais de Tunng.

 

 

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