De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2010, emmené par son leader et mentor Will Toledo, accompagné des musiciens Ethan Ives, Seth Dalby et Andrew Katz.
De quoi parle-t-on ? :
L’indie-rock toujours aussi intense sort du carcan lo-fi et se pare de beaux atours synthétiques.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’approche synthétique intensifie encore le rythme de cette musique.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Le groupe ajoute une dose de groove dans ses très belles mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Des morceaux comme Can’t Cool Me Down et Martin devraient permettre au combo d’approcher d’un peu plus près le grand public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le style maintenant electro-rock s’adapte plutôt bien à l’étroitesse de la compression.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter (8)
- Il tourne en boucle sur ma platine
Extirpé de l’anonymat en 2018 après la réédition de son très bon album initialement sorti en 2011, Twin Fantasy, l’américain Will Toledo revient avec ses Car Seat Headrest et un nouvel opus mâtiné d’électronique, Making A Door Less Open.
Le rock mélodique, direct, enregistré dans l’urgence est toujours le leitmotiv du combo de Virginie... mais Will Toledo, dans sa fièvre créatrice, n’a pu se contenter de ce simple résumé musical. Les nappes synthétiques viennent aujourd’hui s’imbriquer dans la texture abrupte de ce déjà douzième album studio. Après une longue minute d’incertitude sur la pop bouillante de Weighlifters par exemple, sur la synthpop de Can’t Cool Me Down et de Martin ou encore sur l’electro quasi hardcore d’Hymn. Mais chassez le naturel il revient au galop, le rock s’insinue aussi dans ce nouvel exercice avec les incandescents Deadlines (Hostile) et Hollywood.
Ce lumineux Making A Door Less Open devrait permettre à Will Toledo d’intensifier encore son aura populaire, mais l’important se trouve ailleurs, dans cette évolution musicale groovy qui transforme le convenu en sensationnel.
