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La Critique Selon Moi
10 mai 2020

Grande Playlist Du Déconfinement

DéconfinementSonnez tambours, résonnez trompettes, car voici venu le temps du déconfinement !

Bon d’accord, nos embrassades se feront à un bon mètre de distance et nous ne verrons que la moitié de nos visages… mais qu’il est plaisant d’enfin retrouver un peu de lien social et de tout simplement croiser à nouveau des gens. L’angoisse sera évidemment présente de partout, dans les transports en commun, dans les écoles, dans les commerces, au travail, … et les délateurs du non-respect de la distanciation sociale et du mauvais geste barrière seront certainement légion, alors prenons notre courage à deux mains et soyons aidés en cela par un bon accompagnement musical, le melting-pot enjoué et anticonformiste des années 2017, 2018 et 2019.   

 

Les britanniques de Temples dynamitaient et dépoussiéraient une nouvelle fois le rock psychédélique des années 70 sur l’incandescent Volcano (2017). Le single Certainty nous entrainait alors dans un monde coloré et rétro qui fleurait bon le patchouli et l’eucalyptus.

 

Sur son premier album, Dancehall (2018), le duo hexagonal The Blaze exportait alors fièrement le label AOC « French Touch ». Style axé sur une structure dansante et addictive à l’instar du tube monstrueux, Heaven.

 

Après l’avoir choisi comme accompagnement musical du générique de son soap opéra Un Si Grand Soleil, France Télévision avait installé le single Sun sur les rails de la gloire. Le troisième opus du bordelais Talisco, Kings And Fools (2019), était pourtant assez éloigné des intonations tubesques de ce titre solaire.

 

Les Perfume Genius nous avaient habitué à la beauté, au gigantesque, au monumental… mais ils avaient jusque-là borné leur musique aux limites du folk ou de la pop. No Shape (2017) dynamitait alors ces barrières et laissait enfin libre cours au génie musical du duo américain. L’originalité folle de ce nouvel opus s’exprimait brillamment dans la pop tribale du single Slip Away.

 

L'écoute de Sainte-Victoire (2018), premier album de la française Clara Luciani était une claque monumentale que l’on prenait en pleine figure. En dégoupillant le dansant La Grenade, la marseillaise avait alors fait exploser son succès populaire.

 

Après un LP1 déjà entré dans la légende, l’album Magdalene (2019) confirmait le talent hors normes de la sorcière britannique, FKA Twigs. La diva urbaine imposait la profondeur et la puissance de sa voix sur le R’n’B de l’énorme single Holy Terrain.

 

Avec ce look de beau gosse suranné sorti tout droit des années 80, l’australien Alex Cameron partait déjà avec un sérieux handicap. Mais la force mélodique de son album Forced Witness (2017), portée entre autres par le single Country Figs, corrigeait alors très vite cet à priori négatif.

 

Avec le sublime Ye (2018), Kanye West semblait démontrer que son immense talent était inversement proportionnel à la bêtise de ses coups d’éclats médiatiques. Yikes, single à l’accroche absolue, entrainait alors l’auditeur dans la chaleur du groove.

 

Après avoir écumé les scènes rock de la Grande-Bretagne, le quintette irlandais Fontaines D.C. enfermait enfin sa fureur musicale dans le carcan d’un album studio, le fantastique Dogrel (2019). Le single Boys In The Better Land figurait à merveille l’esprit punk-rock poétique et hâbleur du combo de Dublin.

 

Après avoir bercé notre mélancolie dans les mélopées dépouillées de l’album Morning Phase, l’américain Beck Hansen invoquait le démon de la danse sur sa nouvelle production, Colors (2017). Le single Dreams était l’une des nombreuses locomotives electropop de ce nouvel opus.

 

Avec l’assemblage hétéroclite de How To Solve Our Human Problems (2018), les écossais de Belle And Sebastian relançait alors la belle mécanique de leur pop aérienne et raffinée. L’entêtant Poor Boy était l’un des singles phare de cette compilation de trois EP.

 

Six longues années après le fabuleux Modern Vampires Of The City, la pop colorée des Vampire Weekend sur Father Of The Bride (2019), à défaut d’être innovante, n’avait rien perdu de son grand pouvoir de séduction. Par la seule force de sa très grande aura mélodique, le single Harmony Hall avait très vite conquis le grand public.

 

L’un des fossoyeurs du combo britannique Oasis, le cadet de la fratrie Gallagher, Liam, était de retour aux affaires rock avec le très réussi As You Were (2017). Dans une veine toute « Oasisienne », le puissant et tubesque Wall Of Glass démarrait alors en fanfare ce nouvel album.

 

Sur leur second opus, Born To Try (2018), les français de Part-Time Friends étalaient leurs merveilles harmoniques dans l’ambiance guillerette de la pop. Le titre Streets And Stories, véritable aimant à auditeurs, était le tube imparable de ce nouvel album.

 

Lapin de Pâques ou lapin crétin, nul ne savait vraiment ce que voulait exprimer les américains de Cayucas avec le dessin naïf et puéril de la pochette de leur troisième album, Real Life (2019). Cette petite interrogation s’envolait très vite avec les premières notes guillerettes du festif Jessica WJ.

 

Même si l’album Woodstock (2017) fut une déception à la hauteur du fol espoir provoqué par le lumineux Evil Friends, les américains de Portugal. The Man connurent alors un succès populaire phénoménal, notamment grâce à l’entrainant single Feel It Still.

 

Le furieusement moderne Egypt Station (2018) était interprété par un septuagénaire en pleine forme, le britannique Paul McCartney. L’entêtant et entrainant single Come On To Me était alors le tube imparable de ce cadeau offert aux fans de l’une des légendes vivantes de la musique.

 

Avec la sortie de Violet Street (2019), il était évident que les Local Natives ne deviendraient jamais les génies du rock que les fans espéraient depuis l’album Gorilla Minor, mais le chemin musical choisi par les américains suivait malgré tout une voie royale vers la consécration. Taylor Rice exposait alors les belles aptitudes de sa voix sur l’entrainant single When Am I Gonna Lose You.

 

Les canadiens d’Arcade Fire sortaient Everything Now (2017), album pour la première fois assez inégal. L’éponyme single Everything Now suivait alors le chemin tracé dans les années 70 par le disco des légendaires ABBA

 

Devenue une véritable icône de la pop après la sortie du lumineux Chaleur Humaine, la française Héloïse Letissier sortait un second opus aux intonations torrides, Chris (2018). Dans un espace ténu entre féminité et masculinité, Christine And The Queens faisait alors vibrer ses cordes vocales sur la synthpop brillante du single La Marcheuse.

 

Le trublion de la scène underground américaine, Ezra Furman, sortait l’ovni mirifique Twelve Nudes (2019), mélange savoureux de punk-rock sauvage et de fluidité pop. Le chicagoan imposait alors sa voix hurlante et tranchante comme une lame de rasoir sur la pop du très mélodique Evening Prayer Aka Justice.

 

Sur leur troisième album, I See You (2017), les londoniens de The XX mettaient de la couleur dans la monochromie de leur cold-wave mélancolique. L’imparable et dansant On Hold avait alors affolé le grand public.

 

La synthpop de Little Dark Age (2018) sonnait alors le rappel des fans perdus dans les méandres psychotiques des deux précédents opus des américains de MGMT. Le single éponyme Little Dark Age symbolisait ce retour des originaires du Connecticut à une écriture pop directe et diablement efficace.

 

La nouvelle sensation de la scène folk-rock britannique, Jade Bird, confirmait avec son premier essai éponyme (2019) son immense talent et les espoirs les plus fous. La puissance vocale extraordinaire de la londonienne s’exprimait alors sur le rock incandescent du single Love Has All Been Down Before.

 

Les new-yorkais de Grizzly Bear revenaient avec de bien belles couleurs pop sur leur cinquième opus, Painted Ruins (2017). Le radieux single Mourning Sound, peu représentatif de l’ensemble de l’album, incitait alors l’auditeur à se rendre sur la piste de danse.

 

Après le très angoissant Be Sensational, la française Jeanne Added exposait sur le rayonnant Radiate (2018) son obscurité musicale aux lueurs de l’electropop. Le single Falling Hearts amalgamait à merveille la synthpop métronomique et la science mélodique parfaite de la rémoise.

 

Après le pénible Stay Together, l’avenir des britanniques de Kaiser Chiefs était assez difficile à entrevoir. Ricky Wilson et ses acolytes contredisaient pourtant ce mauvais présage avec le rock virevoltant de Duck (2019). L’addictif single Record Collection rappelait alors les meilleures heures du combo de Leeds.

 

Après quelques singles prometteurs, la nouvelle sensation de la pop anglaise, Declan McKenna, sortait enfin son premier opus, What Do You Think About The Car? (2017). L’album connut un succès retentissant outre-Manche, notamment l’addictif single Brazil

 

En constante progression, les américains de Parquet Courts frappaient encore un grand coup avec l’album Wide Awake! (2018). La pop-punk brulante du combo new-yorkais prenait en otage l’auditeur sur le groove insoutenable du single Tenderness.

 

L’américaine Annie Clark, alias St. Vincent, maniait une nouvelle fois à merveille l’alchimie des sons et des voix sur le bien nommé Masseduction (2017). Au vu de la catastrophe sanitaire qui touche aujourd’hui la métropole new-yorkaise, le sublime single New-York s’impose comme un bel hommage.

 

 

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